Monde de merde, vie de merde
Je suis abattue, je pleure, je suis sans voix, le monde m'écrase, j'étouffe, je veux mourir, je veux que la nuit tombe, je veux qu'on me foute la paix, monde de merde qui tourne pas rond, trop de choses nous énervent sans arrêt tout au long de cette putain de vie, à chaque instant un poid pèse sur nos épaules, les parents, les mecs, les autres, son patron, le fric, la maladie, la mort, la vieillesse, je veux retrouver l'innocence de l'enfance, je veux disparaître, trouver l'Atlantide, me morfondre dans le noir complet, réflechissant à ce monde qui nous entoure et qui nous est complètement étranger, on croit comprendre les choses et on se rend compte bien plus tard, bien trop tard, que rien n'était vrai, que tout est faux et inconsistant, que les gens sont cons et cruels, qu'il ne faut pas avoir pitié, qu'il faut se blinder. Oublier, c'est à la fois trop facile et trop dur, c'est la solution de facilité avec l'immensité de la difficulté. Je veux m'en aller, changer de vie. Pourquoi je me sens si mal ? Pourquoi ????? ce putain de pourquoi qui revient sans arrêt auquel j'ai aucune réponse. Je hais la vie, je hais ma vie, je hais le monde autour, il est trop con. J'en ai marre de voir ses ptites putes chanter des chansons sans connaître les conséquences de leurs paroles, j'en ai marre que le cinéma coûte si cher, j'en ai marre de cette socièté de conso qui détruit le peu d'humanisme qui reste dans les gens et te pousse à écraser ton voisin pour avoir le meilleur appareil dernier cri, j'en ai marre de raconter des conneries, de plus savoir qui je suis, d'être perdue dans le noir sans fil d'Ariane, je veux voir une lumière au bout de ce tunnel, je veux sortir de l'anonymat et crier ma rage de ce monde qui part en couilles, je veux me taire à jamais pour oublier, je veux être intelligente. Je veux partir, mourir, dormir...
Je suis pleine de haine pour moi, pour les autres, pour mes parents et ma soeur
Je vais enfin me taire pour arrêter cette pathétique déprime, et apitoiement.
J'en ai rien à foutre de ce que le monde, je ne le comprendrais jamais, rien ne tourne rond, et il ne me comprendra jamais.
Ta Gueule !