21 décembre 2004
Ce soir...
Ce
soir, il est tard, je n'ai pas envie d'aller me coucher, sentir les
draps froids, personne dedans. C'est la fatalité qui m'a conduite ici.
C'est elle qui me conduira à toi. J'y crois encore et toujours, je ne
peux pas m'en empêcher. Plus je vais haut dans mon espoir, plus la
chute sera difficile. Mais pourquoi je devrais chuter ? pourquoi ce
petit déraillement dans notre chemin droit ne pourrait nous être
bénéfique. Une erreur, un doute peut survenir à tout moment, surprendre
n'importe qui. C'est pas pour rien qu'on dit qu'on n'est jamais surs de
rien. Mais l'équilibre peut revenir. Ce n'est pas parce que ça n'arrive
pas à certains, que ça n'arrive jamais.
Ce soir, je ne veux pas dormir seule. Ce soir, je voudrais te sentir contre moi, proche de moi, en moi. J'ai envie de toi comme presque chaque soir. Passion innasouvie, désir permanent, reviens vers moi. Ton corps est fait pour aller avec le mien. Sans lui, je ne suis rien.
Ce soir, je voudrais être une plume, ouvrir la fenêtre, me laisser porter dans l'air. Sentir la caresse du vent sur mon corps, voir le monde de haut. Respirer la haute altitude, planer grâce aux élèments naturels. Survoler le temps, les espaces, surtout ne plus penser à rien. Etre une plume pour être enfin une âme sereine.
Ce soir, je voudrais pouvoir enlever mon cerveau, le poser dans un coin pour ne plus réfléchir. Il était une fois, un foie, deux reins, trois fois rien. Rien. J'aimerais que le rien m'habite. Je ne supporte plus de penser, d'analyser chaque chose. Décrypter si tel acte ou telle parole à un autre sens, toujours chercher sans relâche un signe qui me montrerais un mystère caché.
Ce soir, je me demande si je suis folle. Si je suis normale. Même si ce n'était pas le cas... Mes paroles n'ont plus de sens,mon esprit s'embrouille de trop de pensées.
Où est la solution ?
Quête sans fin vers une vérité possible, je cherche cette solution désespérement.
[bande son : Bernard Lavilliers et Charlie Parker]
Ce soir, je ne veux pas dormir seule. Ce soir, je voudrais te sentir contre moi, proche de moi, en moi. J'ai envie de toi comme presque chaque soir. Passion innasouvie, désir permanent, reviens vers moi. Ton corps est fait pour aller avec le mien. Sans lui, je ne suis rien.
Ce soir, je voudrais être une plume, ouvrir la fenêtre, me laisser porter dans l'air. Sentir la caresse du vent sur mon corps, voir le monde de haut. Respirer la haute altitude, planer grâce aux élèments naturels. Survoler le temps, les espaces, surtout ne plus penser à rien. Etre une plume pour être enfin une âme sereine.
Ce soir, je voudrais pouvoir enlever mon cerveau, le poser dans un coin pour ne plus réfléchir. Il était une fois, un foie, deux reins, trois fois rien. Rien. J'aimerais que le rien m'habite. Je ne supporte plus de penser, d'analyser chaque chose. Décrypter si tel acte ou telle parole à un autre sens, toujours chercher sans relâche un signe qui me montrerais un mystère caché.
Ce soir, je me demande si je suis folle. Si je suis normale. Même si ce n'était pas le cas... Mes paroles n'ont plus de sens,mon esprit s'embrouille de trop de pensées.
Où est la solution ?
Quête sans fin vers une vérité possible, je cherche cette solution désespérement.
[bande son : Bernard Lavilliers et Charlie Parker]
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