21 février 2005
Aubes de mes dérives lucides
Mon
thé est roux, saveur fraise-cassis, deux sucres. Il est très chaud, il
me brûle les lèvres, le devant de la langue, je pense à Marcel Proust
et sa madeleine. Mes extrémités sont gelées, demain je trouve un
médecin, c'est sur. J'ai l'esprit embrumé, comme quand j'ai bu mais
sans l'effet euphorique qui l'accompagne habituellement. Vincent Elbaz
est charmant (oui, oui je regarde d'Artagnan). J'ai envie de m'évader,
de partir en voyage quelque part où il fasse chaud. Demain, cours
d'info. J'espère que ça sera autre chose que l'an dernier parce que
Word et Excel ça va je maîtrisé. Et envoyer une pièce jointe dans un
mail aussi. Et dire que j'étais soi-disant dans le groupe des forts, je
plains les autres. Bientôt ça fera un an. Mes pensées sont
embrouillées. Si il y a un Dieu, il y a un Diable. Ça effraie. Enfin
moi ça me fait peur. Le diable, pas dieu. Enfin quoique
je ne sais pas
pourquoi je pense à ça, je ne crois pas en dieu. Mais tout ce qui est
religieux, quelque soit la religion, m'attire, m'intrigue. Bien que je
pense que les religions sont une des pires inventions de l'histoire
humaine
Je ne sais plus ce que je dis, j'ai toujours froid. Je vais arrêter mes élucubrations.
52. ENCYCLOPEDIE : ANGOISSE
en 1949, Egas Moniz reçut le prix Nobel de médecine pour ses travaux sur la lobotomie. Il avait découvert qu'en découpant le lobe préfrontal, on supprimait l'angoisse. Or ce lobe est doté d'une fonction particulière, il uvre en permanence à nous faire visualiser les éventualités du futur. Cette trouvaille ouvrait la voie à une prise de conscience : ce qui motive notre angoisse, c'est notre capacité à nous projeter dans le temps. Cette aptitude nous entraîne vers des dangers pressentis et, au bout du compte, vers la prise de conscience qu'un jour, nous mourrons. De là, Egas Moniz conclut que ne pas penser à l'avenir, c'est réduire son angoisse.
Je ne sais plus ce que je dis, j'ai toujours froid. Je vais arrêter mes élucubrations.
52. ENCYCLOPEDIE : ANGOISSE
en 1949, Egas Moniz reçut le prix Nobel de médecine pour ses travaux sur la lobotomie. Il avait découvert qu'en découpant le lobe préfrontal, on supprimait l'angoisse. Or ce lobe est doté d'une fonction particulière, il uvre en permanence à nous faire visualiser les éventualités du futur. Cette trouvaille ouvrait la voie à une prise de conscience : ce qui motive notre angoisse, c'est notre capacité à nous projeter dans le temps. Cette aptitude nous entraîne vers des dangers pressentis et, au bout du compte, vers la prise de conscience qu'un jour, nous mourrons. De là, Egas Moniz conclut que ne pas penser à l'avenir, c'est réduire son angoisse.
Edmond Wells,
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Tome V.
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Tome V.
extrait de Nous les Dieux, Werber
J'ai envie d'aller là.
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