Et non ça va encore pas bien
Vous avez déjà fait des courses avec votre chère mère après vous être pris un savon de 15 minutes en voiture ?
Moi je viens de tester. Atroce.
Elle
m'a pourri la tête pendant tout le trajet, un truc impressionant,
notamment une théorie sur les primates assez intéressante :
- "on
devrait faire comme les singes. Les primates quand les enfants
deviennent grands, il s'en vont et ne reviennent jamais. Nous, on
devrait faire la même chose. Seuls les plus forts survivent."
Je sais pas quelles conclusions, vous, vous en retirez mais moi perso, ça veut dire qu'elle veut que je dégage.
T'inquiète, ça sera chose faite bientôt.
Les courses, Mal. Mal être. Malaise. Mal à l'aise. Envie de pleurer,
encore une fois. Ne pas le faire devant elle, ça serait trop facile de
lui montrer qu'elle a gagné.
Au moment où je traverse, je me demande
ce que ça fait d'être fauché par une voiture qui arrive à toute allure.
Je prie pour qu'il y en est une qui arrive. Rien. Dommage. La mort ça
serait trop facile aussi. Mais peut-être plus...
Mordre l'intérieur de ses joues jusqu'au sang pour ne pas craquer. J'ai eu envie d'être près de quelqu'un qui m'aime vraiment. Pas quelqu'un qui te dit "nous on t'aime si tu l'a pas encore compris c'est grave" et qui te reproche tout ce que tu fais ou dit, rien ne va jamais, c'est pas comme ça que tu dois faire, etc.
James Blunt m'a arraché quelques larmes que je retenais. Les autres sont enfouies en moi, un poids dans l'estomac, dur et violent, pesant.
Je me lamente encore, ça ne cessera donc jamais. Je traîne les pieds, j'ai laissé les mots errer jusqu'ici.
S'éteindre dans un souffle. Vomir sa haine et son dégout. Couper !
- Bien sur la vie me met le compte -