Silence
Quand est-ce que tu va comprendre qu'il faut
te taire quand tu es avec eux ? Tout se retourne toujours,
irrémédiablement ocntre toi. Quand. Quand. Quand. Quand ?
Au
bord du précipice, je regarde la vue, une lumière s'allume au loin.
Elle brille de plus en plus fort. Debout, les bras écartés refrioidis
par l'air frais, les cheveux soulevés par le vent, l'obscurité
t'engloutit. Je tombe vers cette lumière, irréstiblement attirée par
elle. Go and never come back. L'odeur de sa peau contre la mienne, je
voudrais qu'il m'emmène. Je tombe encore, je me sens aspirée par le sol
qui s'ouvre devant moi. Je crie. Non. Les sons sont bloqués dans ma
gorge. C'est dans ma tête que je hurle.
Je hurle sur ce qui
m'arrive, je ne sais pas combattre. Je voudrais tant. Non rien.
Finalement c'est comme ça, ça le sera TOUJOURS. Point barre. Point
final. D'une sale histoire. Se taire. Griffer dans sa tête ses
pensées pour les empêcher de franchir tes lèvres. Les retenir
indéfinimenr jusqu'à, lorsque la solitude t'envahira, pourvoir les
cracher sur le papier. Sur le clavier. Le blog est mon exutoire et mon
journal intime. Les mots sur le papier ne sont pas les mêmes. Ils sont
fictions. Ici, le mélange parfait se fait. Fiction. Réalité. Je
m'encombre pas. Je déverse sans compter. Je ressace toujours les mêmes
paroles. Les mêmes conneries. J'ai un comportement de petite peste. Je
le reconnais. Même mieux, j'assume. Et je les Emmerde. Ils m'emmerdent.
Tellement fort. Plus ils me détestent, mois je me fais aimer. Je suis
une menteuse. C'est Eux qui le disent. Inconstance. Impuissance, la vie
glisse sur moi. Elle s'accroche, les malheurs me survolent.
M'enchaînent, m'attirent, me plaisent. Hypocrisie. Lutte impossible.
Même mieux lutte déjà perdue. Pleurs. Tout le monde pleure. Les pleurs
entraînent la culpabilité. Les pleurs trahissent et les pleurs mentent.
Leçons. Donner des leçons, valable que quand on est parfait. Je ne
donne pas de leçons. J'en reçois. De la part d'Etres Supérieurs. Les
Autres. Ils me font peur. Délire paranoïnaque. Où suis-je, où vais-je,
qui suis-je. La poule ou l'oeuf. L'oeuf ou la poule. Mes disgrétions me
fatiguent. L'écriture me sauve. Je voudrais écrire pour dire des choses
sensées et intelligentes, les deux en même temps si possible. Mais je
ne fais rien. Je radote, m'enferme, griffone et téléphone. Mon discours
est sans queue ni tête, comme mes pensées. Evoluent au fil des
secondes, sautent sur une idée et rebondissent sur une autre.
Incroyable. Incrédule, je m'allume. Je ne suis pas ce que tu veux. Je
suis ce que JE veux. Fuck si ça t'ennuie. Vulgarité et Impossibilité.
Obstacles sur le chemin, la fin justifie les moyens ? Fin.