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Revoir un Printemps
27 octobre 2005

Défaillir

Je m’épuise. Je n’ai jamais connu un tel épuisement physique et moral.
Mes yeux piquent et se ferment tous seuls, à la moindre seconde, au moindre relâchement. Je ne sais plus quel jour on est, quelle heure est-il, ni quel temps fait-il. L’impression d’être en complet décalage, chaque geste devient douloureux à produire. Mon corps ne répond presque plus. Il souffre, je souffre.
Envie de se coucher là, de ne plus bouger et de se réveiller un an plus tard.
L’hiver n’arrange rien, le froid m’achève doucement mais certainement. Mes nuits entrecoupées, chaque heure un regard sur l’horloge qui avance. Le temps file, et m’échappe. Ça m’angoisse. Finalement je crois que je suis de nature plus angoissée que ce que je croyais. Ça m’angoisse aussi. Le comble.
Je ne sais plus ce que je fais, je m’y reprends à deux fois pour écrire un mot tellement les lettres, elles aussi me trahissent et, se mélangent. Le sang tape dans mes temps, sensibilité accrue et corps en suspens, douloureux. Se mettre en sommeil, j’envie les marmottes qui hibernent. Me lever demande un effort terrifiant, un groupement de tout ce qui me reste de forces pour y arriver.
Les cours auxquels j’assiste demandent, eux aussi, des efforts impensables, une concentration impressionnante tant les conditions de travail sont exécrables, désagréables. Augmentent ma fatigue, je ne récupère pas. Je n’ai pas l’habitude de ça, j’avais l’impression d’être fort et plutôt combattante, je me déçois un peu sur ce coup-là. Même parler me fatigue.
Les yeux cernés de noir, l’âme errante, le sourire éteint et l’esprit ailleurs, loin, très loin avec lui et personne d’autre.
Je vais au lit.

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Commentaires
L
Va dormir tout ton saoul ma tite zofia.. Il faut parfois lacher prise, te laisser aller a de douces rèveries et te reposer..Normale que tu te sentes crevé, mais tu ne dois surtout aps penser que tu es nulle car tu ne l'ai aps.. <br /> Tu es juste fatigué patite fée, alors il est l'heure d'aller ce couché..Bonne nuit, bisoussss.
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S
"Je ne sais plus quel jour on est, quelle heure est-il, ni quel temps fait-il" : on est jeudi, il est 21h39, chez moi il a fait plutôt beau. :)<br /> <br /> "le froid m’achève doucement" : il fait si froid que çà à Nice, en bord de mer?<br /> <br /> "Ça m’angoisse aussi. Le comble" : :) Le mieux, c'est d'éviter d'y penser. Arriver à faire le vide dans sa tête, de temps en temps. Faire plus de pauses. <br /> <br /> "Je ne sais plus ce que je fais" : arrêtes toi un peu, va prendre un peu l'air frais dehors, pour te réveiller.<br /> <br /> " Le sang tape dans mes temps" : prends un peu d'aspirine.<br /> <br /> "j’envie les marmottes qui hibernent" : ah bon, déjà! Je croyais qu'elles mettaient le chocolat dans l'alu et ... ;)<br /> <br /> "Me lever demande un effort terrifiant" : essais de dormir un peu plus ou mieux. Chacun de nous à ses horraires, du dois trouver les tiennes et essayer de les respecter. Manger des fruits et légumes frais, pour faire le plein de vitamines.<br /> <br /> "Les cours auxquels j’assiste demandent, eux aussi, des efforts impensables" : bien vennu dans mon monde Zofia. Moi, cette toute ma scolarité qui était comme çà.<br /> <br /> "j’avais l’impression d’être fort et plutôt combattante" : mais tu l'es Zofia. Même si tu as l'impression de faiblir à cause de la fatigue.<br /> <br /> "je me déçois un peu sur ce coup-là" : tu n'as pas à l'être, d'ailleurs je te l' INTERDIT. Ce qui est deçevant c'est l'abandon et de jeter l'éponge. Accroches toi jusqu'au bout. COURAGES ZOFIA. ;)<br /> <br /> "Même parler me fatigue" : dis rien dans ce cas, éconnomises tes forces.<br /> <br /> "loin, très loin avec lui et personne d’autre" : la vie est dure parfois, tu as de la chance de pouvoir t'accrocher à quelqu'un.
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