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Revoir un Printemps
20 février 2006

Sur le pas de la porte

Sur une inspiration de Coumarine...

Trop de vent ? En êtes-vous certain ? Ne pourrait-elle pas lutter plus pour enfin avancer dans la vie ?
Si déjà elle hésite maintenant, elle n'ira pas bien loin. De toutes façons, il y aura toujours trop de vent pour enfin se lancer. Et si jamais ce n'est pas le vent qui l'en empêche, ça sera autre chose. La pluie ou la chaleur, le froid et la neige. Et jamais elle ne fera quoi que ce soit. Si toujours elle hésite.
Elle vacille sur le pas de la porte, des voix résonnent au fond de son crâne "allez vas-y lance toi, pour une fois". Les voix sont de plus en plus insistantes. Elle n'a pas le courage d'avancer pour évoluer, avancer contre le vent, nager contre le courant pour arriver à sa vie à elle, sa vraie vie. Sans dépendre des autres, juste d'elle-même et de sa rage de vaincre.
Quelle rage ? elle se sent faible. Elle veut mais elle résiste, réfléchit, s'interroge, se questionne.
Un vieux monsieur aux allures de Père Noël, grande barbe blanche et gros ventre, croise son regard. C'est le regard des sages, de ceux qui ont mille ans d'existence et qui savent tout ou presque. Il la regarde, sourit et tend la main.
"Certes, il y a du vent et alors ? Tu n'es plus une enfant, il faut se faire violence. Franchis le pas, n'aie pas de doute, oublie tes craintes."
Ça l'air tellement facile comme ça. Oui se jeter dans l'inconnu, fermer les yeux, se pencher en avant et se faire emporter par une bourrasque jusqu'au prochain point d'ancrage.
De toutes manières, elle ne peut plus rester où elle est. Elle doit se battre contre le vent et contre elle. Se battre pour ne rien regretter.
"Tu en es capable, c'est juste enfoui au plus profond de toi, cette rage de vaincre dont tu parlais toute à l'heure."
Alors comme ça il sait, il voit ce que je pense. C'est peut-être mieux comme ça.
Elle attrape la poignée et tire la porte vers elle pour la refermer. La refermer jusqu'à la prochaine fois où elle essayera de nouveau de l'ouvrir.
Elle en est vraiment incapable. Il y a beaucoup trop de vent. Elle est beaucoup trop effrayée.

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Commentaires
Z
Oui je suis d'accord avec Tungstene, je voulais te le dire mais il l'a fait avant moi. Sur des textes normaux, je m'en fiche de la façon dont les gens commentent, reprendre des morceaux de mon texte pour donner un avis ou un conseil c'ets souvent la bonne façon. <br /> Mais dans un texte comme celui là qui est un "travail " d'écriture, de création, une petite nouvelle, quelque chose de plus littéraire, je préfère pas de commentaires qui reprennent mon texte, je trouve que ça va pas bien avec l'esprit... <br /> le prends pas mal hein :-)
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S
Tungstene_Candy > hhmm, je n'avais pas vu les chose sous cette angle.
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T
Ouai mais les commentaires de texte je trouve ca naze, perso, paske le texte, tu l'aimes ou tu l'aimes pas. Au pire tu peux dire des trucs genre "ouai ca se dit pas comme ca" ou encore "y'a des répétitions", "y'a une faute de style" "faute d'orthographe", là ca va, je trouve ca constructif. Mais démonter un texte comme on démonte une Cox ou un PC, je trouve pas ca très bien venu..
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S
Tungstene_Candy ><br /> "debout steeeef, on est plus au lycée" : pourquoi tu dis çà, je sais bien que je ne suis plus au lycée depuis au moins 10 ans. :) Et si je n'étais pas debout, je serai au lit et je n'aurais pas écrit ce com. :)<br /> <br /> "ca fait un peu inapproprié" : pas si inapproprié que çà, si le "elle" du texte c'est elle ... ;)
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T
Héééé, debout steeeef, on est plus au lycée ! Pas le moment de faire des commentaires de texteuuuh !<br /> (j'aime bien sino la facon que t'as de répondre mais pas sur ce texte, ca fait un peu inapproprié)
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S
"Si déjà elle hésite maintenant, elle n'ira pas bien loin" : on peut passer son temp à hésiter et avancer quand même. L'hésitation se fait quand on nous propose un choix, une fois le choix effectué, on y vas. Et même si le pas est hésitant, on avance quand même. :)<br /> <br /> "se jeter dans l'inconnu, fermer les yeux, se pencher en avant et se faire emporter par une bourrasque jusqu'au prochain point d'ancrage" : c'est peut être çà qu'on apelle "grandir". :)<br /> <br /> "trop de vent. Elle est beaucoup trop effrayée" : il est normal d'avoir peur de l'inconnu, mais la plupart du temps, çà se passe mieux qu'on ne le pensait quand on franchit le pas. Elle fera quelques erreurs, en tira les leçons qui s'impossent, rectifira le tire pour continuer à avancer dans la vie. Et puis, elle n'est pas seul ...
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