J'ai un mot d'excuse, M'sieur !
Pour cause de rapport de stage en cours
de rédaction (à rendre pour lundi/mardi), je serais absente ces
quelques jours qui arrivent sur la blogosphère, parce que ben dejà que
j'ai du mal à le faire si en plus je viens traîner par ici, c'est mort
!!
Mon stage se termine lundi. Je ne suis pas heureuse que ça se
finisse parce que maintenant je sais pas quoi faire, je ne sais pas
quel est mon avenir. Et je n'ai pas envie d'y réfléchir.
Almoldovar
est plutôt petit, David Cronenberg ne montre pas ses yeux et
Jean-Jacques Annaud se fait discret et se fond dans le paysage.
J'ai cherché Marie-Antoinette et sa réalisatrice dans les couloirs de l'hôtel mais en vain.
J'ai
décidé pour mon dernier départ de cortège (quand les stars partent de
l'hôtel pour aller monter les marches) de descendre dans le hall,
observer et espérer.
Camille Pazis (Inés dans la série La vie devant
nous), inconito puisque apparemment personne ne l'a reconnu, Michelle
Yeoh et Noémie Lenoir, divine...
Patrick Bruel en arrivée, c'est Patrick quoi, quoiqu'on en dise, il a la classe quand même.
J'ai revu Vincent Cassel, j'me suis fait plaisir aux yeux, baggi, basket, polo, sourire de charme tout y était...
Et
puis.... Je me retourne et devant moi à moins de 30 cm, qui me frôle en
passant, celui que j'espère voir depuis le début de ce Festival... Il
est là, Romain... Je ne met même pas de temps à le reconnaître, bien
avant de le voir j'ai su que c'était lui.
Jeans, veste en daim
noir, petite moustache, boucles brunes courtes et très noires, sac à
dos, sac en cuir marron de voyage à la main, il se coiffe d'un
bonnet/beret. Il n'a pas besoin d'un bagagiste pour porter ses
affaires. Il a pris soin de ne pas traverser le hall en son milieu mais
de longer les murs.
Il se retourne, parle à une femme, sourit. Je
suis là, inerte, j'ai les jambes qui tremblent et je comprends que
certaines tombent dans les pommes devant tellle ou telle personne...
Je crois que je souris connement dans le vent. J'interpelle le photographe de l'hôtel, "là, ya romain Duris".
Il shoote, je me tiens loin mais je n'en perds pas une miette.
Il sort, monte dans sa voiture, resort signer quelques autographes.
Il est beau, charmant, pas très grand finalement mais qu'importe.
Je
suis dans un état second. Je l'ai vu ! Depuis le début du festival, je
sais qu'il sera à Cannes pour la Quinzaine des Réalisateurs, mais je ne
sais ni où, ni quel jour, rien. Depuis chaque jour, je me dis
"peut-être que y aura Romain Duris" Mais je finis toujours par me
sortir cette idée de la tête.
Et là je l'ai vu, ça a duré
quelques minutes mais je n'en reviens toujours pas. Des fois je pense
que c'était qu'un rêve mais non.
Je suis heureuse de l'avoir vu, c'est bête mais je peux pas expliquer ce que je ressens, ni comment je le vis.
- Chroniques Cannoises Mai 2006 -