Un An
Déjà. Long et court, surtout passé tellement vite. Y a un an, je pensais pas qu’on en serait là aujourd’hui, 365 jours après.
Je me rappelle, il avait plut on s’était calé dans l’herbe à côté de la piscine. J’avais menti pour aller le retrouver.
Ce
premier baiser, 3 ans après le vrai premier. J’aime l’idée de l’avoir
retrouvé. Retrouvé tellement changé que parfois j’ai du mal à croire
que lui maintenant et lui avant c’est la même
personne. J’aime quand il me dit qu’il m’aime tout doucement juste au
creux de l’oreille. J’aime quand on joue à se battre, à se mordre, à se
lécher, à se griffer. J’aime quand il me serre fort contre lui, comme ça pour rien.
J'aime quand il me montre qu'il a envie de moi. J'aime quand je le
chauffe et qu'il a du mal à résister. J'aime quand on a des discussions
sérieuses de vrai couple. J’aime quand il sourit à mes conneries, et moi aux siennes. Mon amour.
J’ai eu peur quand même jusqu’au bout. De me faire lâcher comme la dernière fois, quelques jours avant ce « un an ». Les vieux fantômes reviennent toujours quand on s’y attend le moins. Même si ils sont derrière.
Un
an. On y est. J’ai l’impression d’écrire ça comme si c’était une
fatalité. Ça l’est pas. Parce que je pensais qu’on en arriverais jamais
là, lui & moi.
Et aujourd’hui, j’y suis et contente d’y être.
Avec l’envie que ça continue, un an de plus tous les ans.
"J'en vois des qui s'lancent des regards
et des fleurs
puis qui s'laissent quelque part
ou ailleurs
entre les roses et les choux
J'en connais des tas qui feraient mieux de s'aimer un peu
un peu comme nous
qui nous aimons beaucoup
Et d'envoyer
ailleurs
valser
les bagues et les
cœurs
en collier
Car quand on s'aime très fort
c'est comme un trésor
et ça
et ça vaut de l'or
Moi pour toujours
j'envoie valser
les preuves d'amour
en or plaqué
Puisque tu m'serres très fort
c'est là mon trésor
c'est toi
toi qui vaut de l'or"