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Revoir un Printemps
19 septembre 2006

Rien de nouveau

Voilà, ça y est. J’y suis retournée. A la fac. Et merde.
Le voyage fut très long et très pénible, silence pesant, tension extrême, de l’électricité dans l’air.
J’ai assisté à leur mini réunion (1/2 heure) qui évidemment a commencé en retard. J’ai écouté, la plupart du temps sans rien comprendre. Je me suis marrée, un peu. J’ai ri jaune quand j’ai vu l’année qui m’attendait. J’ai récupérer l’emploi du temps, la maquette et la feuille d’inscription pour les options. Je l’ai rempli un peu au hasard suivant les intitulés sans savoir de quoi ça parlait et je sens que je vais encore me faire baiser.
Puis j’suis passée chez moi, il faisait chaud et les  ¾ des cartes/posters/fly accrochés au mur sont tombés. Ils sont restés par terre. C’était sale mais pas le courage de nettoyer. J’ai vraiment pas hâte d’y retourner.
Puis j’ai attendu mon bus. 1h30 en plein soleil comme en été. J’ai cru mourir.
Enfin j’suis rentrée et j’ai dormi.

Y a quelques nouvelles têtes. Y a quelques nouveaux profs qui sont pas du tout nouveaux mais que j’aurais pour la première fois.
Mais c’est tout parce que sinon après…
Y a toujours les mêmes têtes de cons, y a toujours l’éternel duo de nos professeurs homos, y a toujours les connasses de secrétaires qui te regarde salement de derrière leur bureau, y a toujours les mêmes bureaux fermés alors que c’est là que tu dois déposer ton dossier et que sur le papier sur la porte y a écrit que c’est ouvert.
Y a des nouveaux tags dans mon ascenseur, y a certainement des nouveaux voisins.
Mais c’est tout parce que sinon après…
Y a toujours la même sale odeur dans les couloirs, y a toujours la même crasse, y a toujours autant de publicités dans ma boîte aux lettres, y a toujours ma voisine qui vit la nuit et fait défiler les mecs chez elle.
Y a un nouveau bâtiment dans le quartier, y a du nouveau goudron dans la rue.
Mais c’est tout parce que sinon après…
Y a toujours des merdes de chiens sur les trottoirs, y a toujours les mêmes connards pervers qui te matent (même pas discrètement) quand tu passes, y a toujours autant de bagnoles garées n’importe où, y a toujours autant de bruit dans la rue.

Enfin voilà quoi, y a finalement rien de nouveau sous le soleil.
Malheureusement.

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