Paris
L’histoire : Pierre, plus ou moins 30 ans, apprend qu’il a une maladie au cœur et que les chances de survivre sont plutôt minces… Le fait d’apprendre à vivre avec la mort lui montre à quel point ce qu’il a devant les yeux peut-être important, les gens, les lieux…
C’est une redécouverte de la vie qui l’entoure qui va le pousser à se rapprocher de sa sœur et à porter un regard neuf sur ce qui l’entoure.
L’histoire tout le monde la connaissait, pour ma part, ayant vu tellement de fois la bande-annonce que je la connaissais aussi par cœur. Le battage médiatique peut devenir un défaut où l’on sait trop avant même d’avoir mis les pieds dans la salle.
C’était un peu dommage.
Cette 6ème collaboration entre Duris et Klapisch crée un beau film mais pas un film bouleversant, un film simple. Sans grandes réflexions sur la tournure du monde, la politique ou la foi, juste sur les gens et leurs façons de vivre, d’appréhender le monde et les autres.
J’avais peur que le film soit triste et déprimant. C’est tout le contraire. La mort n’est pas vue comme un ennemi, elle est le point de départ mais aucune place ne lui est accordée. Et j’ai aimé cette distance, ce détachement.
J’ai regretté que les relations entres les différents protagonistes ne soient pas plus appuyées, approfondies, surtout sur la fin… Qui est d’ailleurs largement ouverte.
Le gros point positif du film, celui qui m’a fait y aller d’ailleurs, est le casting. Je crois que je n’avais vu un film avec autant d’acteurs que j’apprécie. La meilleure surprise a été celle de Fabrice Lucchini, à la fois touchant et drôle, se moquant de lui-même mais se confortant malgré tout dans certaines situations. Par contre, le rôle de Romain Duris est finalement beaucoup moins important que ce qu’il peut laisser penser, il n’est que le point central d’un Paris où tout s’entrecroise sans forcément se voir, s’entendre, ni se comprendre.
Le bilan est très mitigé mais en tant que fan de Klapisch et de Romain, je ne peux pas le qualifier de mauvais film. De toutes façons, il n’en est pas un.
Ni bon, ni mauvais. Simplement bien.
source : Allocine © Mars Distribution