Chronique des villes 3, le bruit
Me revoilà pour râler… oui ça pourrait être mon 2ème
prénom ^^ mais des fois, je me dis que c’est pas plus mal de râler de temps en
temps plutôt que de se contenter de tout.
Donc voici, il était temps, la 3ème et
avant-dernière (pour le moment) partie de mes chroniques sur la ville. La
ville… ah, qu’est-ce que je l’aime !
Ayant vécu dans une ville moyenne – mais assez grosse
quand même – jusqu’à mes 18 ans, je peux donc facilement établir une
comparaison sonore entre elle et la grande ville qui m’accueille aujourd’hui.
Et le constat est accablant pour la grande ville, la
ville surpeuplée !
Dans une grande ville, il n’y a jamais, mais jamais,
une minute de répit. Des fois, en partant en cours tôt le matin, je me disais
que c’était insupportable d’avoir un tel brouhaha avant 8h… klaxon, cris,
aboiements, freins, portières, et j’en passe.
Faut dire qu’en plus, j’ai la chance d’habiter dans un
coin de la ville pas du tout fréquenté…
Pour preuve :
on remarquera comme je fais bien les traits droits... et ce même avec une règle !
On pourrait croire que la nuit, c’est mieux. On peut
juste dire que ça se calme. Le bruit n’est plus dans la rue, il transite dans
les appartements et ce sont les voisins qui prennent le relais. Ou encore les
sirènes des pompiers/gendarmes/ambulances.
La journée, c’est pareil mais 1000 fois pire.
C’est pas un vrai coup de gueule mais plutôt un genre
de cri du désespoir de vivre en ville. La rumeur est toujours là, présente,
insistante, répétitive. Et de plus en plus insupportable.
Dans ma petite ville, il y a des moments où l’on ouvre
la fenêtre et où l’entend rien, à part le chant de deux oiseaux. Pourtant c’est
loin d’être une campagne inhabitée.
C’est simplement adorablement silencieux.