El Orfanato
L’histoire : Laura, marié et maman de Simon, revient s’installer dans l’orphelinat qui l’a accueillit quand elle était enfant. L’imagination de Simon, au contact de la demeure, devient de plus en plus fertile jusqu’à inquiéter Laura. Le voir jouer et parler à ses nouveaux « amis » trouble Laura plus qu’elle ne l’aurait pensé…
Quand on regarde de loin, on se dit que c’est le film classique : grande et vielle maison qui grince, orages, solitude, enfants etc. Mais le film ne s’arrête pas à ça et c’est en cela que s’a en fait une petite merveille de terreur et de sentiments.
Cette histoire de fantômes se fixe dans la lignée de celle de Sixième Sens et des Autres mais se double, comme ces deux là, d’une particule d’originalité : le jeu de pistes…
Cette nouveauté qui consiste à remplacer un objet par un autre dans une sorte d’escalade vers le résultat final apporte quelque chose de réellement éprouvant et d’haletant pour le spectateur.
S’ajoute à cela un vrai jeu d’acteur, enfin plutôt d’actrice, avec Belen Rueda (dans le rôle de Laura) que j’avais découvert dans une série et qui vraiment m’a bluffé confirmant ainsi que je l’aimais bien, et qu’en plus d’être jolie était douée comme tout.
Réalisé d’une façon impeccable et implacable, découvrant des paysages un peu fantasmagoriques, amenant en finesse au cauchemar. C’est un film d’épouvante les plus tristes qu’il m’ait été donné de voir… car sous couvert de cette histoire de fantôme, il se cache quelque chose de plus dramatique.
C’est en cela que réside sa force car, non content de faire peur, il peut également faire pleurer.