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Revoir un Printemps
20 mars 2008

Les cerfs-volants de Kaboul

J’ai acheté ce bouquin, un peu au hasard, entre diverses conneries marchandes, j’avais bien aimé la couleur de la couverture et je ne savais pas que c’était un best-seller. Peut-être que quand je l’ai acheté, il ne l’était pas encore…
L’histoire se veut sentimentale, émouvante et historique, en général, ce sont plutôt des bons points.
Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Hassan regardera sans rien dire et il sera trop tard. Leur amitié ne sera plus.
Vingt cinq ans plus tard, Hassan reçoit un appel du Pakistan, il existe un moyen de te racheter.
Un moyen qui passe par un retour aux sources dans un Afghanistan ravagé par la guerre et les talibans et, surtout dans son propre passé.


Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas lu plutôt mais depuis que j’ai commencé, je lis partout « un roman extraordinaire », « un chef d’œuvre » et bien d’autres encore…
Et bien, je suis loin d’être du même avis !
Certes, c’est un bon livre, très bien écrit et qui permet de découvrir vraiment l’Afghanistan, chose que j’ai vraiment apprécié. Malgré ce qui s’y passe, j’ai très envie de découvrir ses terres arides, ses villes et ses paysages montagneux…
Mais c’est une autre histoire.
Celle-là, à part sa belle plume, l’auteur, Khaled Hosseini, manque cruellement d’originalité. L’évènement qui va bouleverser l’enfance et l’amitié des deux personnages est disons assez facile, ce qui se passe une fois qu’Hassan revient au Pakistan est archiconvenu, et du coup, on devine largement à l’avance ce qui va se produire. Et ça, pour moi, c’est un gros souci, il n’y a quasiment pas de suspense. Bon d’accord, ce n’est pas un policier, mais quand même, il doit y avoir un minimum de mystère, de suspense ; histoire de maintenir une envie, un intérêt et que les choses ne soient pas toujours entendues.
Par contre, il faut reconnaître que le portrait d’Hassan, ses questionnements, son attitude, sa remise en question, sa honte et sa rédemption sont vraiment bien amenés et décrits.
Bref, je suis restée un peu sur ma faim, m’attendant à quelque chose de vraiment surprenant…

« Je remis le cliché à sa place et pris alors conscience d’une chose : ma dernière pensée ne s’était accompagnée d’aucun pincement au cœur. En refermant la porte, je me demandai si c’était ainsi que naissait le pardon – non en fanfare à l’occasion d’une épiphanie, mais à partir du moment où la douleur rassemblait ses affaires et pliait discrètement bagage au milieu de la nuit. »

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Commentaires
Z
Pour quelles raisons ? trop dur ?
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A
Je n'ai même pas pu le finir...
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M
bon je l'ai pas lu, mais ce que tu décris me fait largement penser à ce que j'avais ressenti en lisant "l'attentat" de yasmina khadra...<br /> Bon, il paraît que le film est pas mal... pas vu non plus...<br /> voilà, c'était le commentaire pour ne rien dire :))
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