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Revoir un Printemps
17 juillet 2008

Hard Candy, le bonbon empoisonné

L’histoire : Hayley, 14 ans, rencontre Jeff, 32 ans, sur internet. Il est photographe de mode. Mais c’est elle qui a suggéré d’aller chez lui pour être plus tranquille, elle qui a voulu qu’il prenne quelques photos, elle qui leur a servi à boire et a commencé à retirer ses vêtements…
Quand il se réveille, Jeff est attaché et bâillonné. Commence alors pour lui des heures douloureuses et désagréables. Hayley a des questions et fera tout pour obtenir des réponses…

Longtemps j’ai été fascinée par ce petit chaperon rouge coincé au milieu de ce piège.
Au milieu du piège oui, mais pas piégée.
Le petit chaperon rouge, ici, serait plutôt l’appât. Et le bourreau derrière l’appât.
Ce film n’est pas un policier mais bel et bien un vrai thriller. Un de ces films qui vous prennent aux tripes et qui ne vous lâchent plus.

A la fois huis clos et duo, ce face à face torturé entre Jeff (Patrick Wilson, vraiment charmant) et Hayley (Ellen Page) sera, tour à tour, provoquant, haletant, oppressant et flippant.
Un film où les rôles s’inversent et où le spectateur, nerfs à vif et doigts crispés, ne peut jamais prendre part, n’arrive à trancher entre lui et elle. Les codes du bien et du mal sont affranchis. Victime et bourreau à la fois.
Les deux acteurs principaux donnent tout et vont au plus profond d’eux-mêmes. On ne peut que saluer leur performance et se dire qu’Ellen Page est quand même une sacrée actrice…!

A la réalisation, on retrouve David Slade qui offre là un tableau en blanc et rouge où les lignes et les gros plans sont bien marqués. Dans les scènes extérieures, on a l’impression de porter des lunettes de soleil car la lumière n’est jamais éblouissante.

Hard Candy

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai adoré ce film autant dans son histoire que dans son traitement. J’ai été un peu déçue de ne pas en savoir un peu plus sur les tenants et les aboutissants de l’histoire….
Je m’attendais à plus de violence physique mais le face à face est véritablement psychologique. Et à ce titre, on ressent (souvent) la détresse et la souffrance des personnages.

 source : Allocine © Metropolitan FilmExport

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