La fille qui voulait que l'été dure encore 1 mois
Le soleil se couche avant 22 heures. Il sera bientôt temps de fermer les fenêtres, le soir, puis la journée. Il sera difficile de sortir sans une veste et des chaussettes. Et encore plus difficile de passer un jour à rien faire sans avoir mauvaise conscience. Fini le temps où le farniente était la préoccupation première. On aura plus le temps de lire autant, de voir autant de films.
Et c’est avec plus d’angoisse encore que j’attends cette rentrée.
Toujours pas de nouvelles de l’iufm. Aucune idée, impossible d’être fixée sur mon sort. Je voyage dans un brouillard épais, pareil à celui de Silent Hill. Je croise mes démons que je n’arrive pas à abattre et le but semble toujours plus s’éloigner.
Je n’ai presque plus d’espoir pour cette année.
Et je ne pense pas avoir le courage nécessaire d’attendre encore un an, pour retenter le concours. Je pourrais tenter l’exam de sortie en candidat libre, mais ne pas avoir de formation, ni de contacts avec les maîtres formateurs seraient un supplice, une angoisse qui me quitterait pas.
Alors que faire si jamais…. J’ai bien quelques plans mais c’est du court terme, un an, 9 mois.
Que faire dans le futur, le lointain, l’avenir, le durable.
Je suis nostalgique de cet été presque disparu. Je lui en veux d’être arrivé si tard et parti si vite. Je lui en veux de me mettre face à mes craintes. Alors que je voudrais tenter la naïveté.