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Revoir un Printemps
31 janvier 2013

Shantaram, un roman fleuve...

~ Vous pouvez retrouver ma liste de livres mise à jour, juste en dessous de cet article ~

J'ai mis plus d'un mois pour lire Shantaram et ses 870 pages, ce qui ne m'était pas arrivé depuis un bon bout de temps.


ShantaramShantaram, c'est plus ou moins le roman autobiographique de Gregory David Roberts qui à 24 ans, après avoir perdu la garde de sa fille est devenu junkie puis braqueur et enfin détenu dans un prison de haute sécurité en Australie, son pays d'origine. Il s'en évade et se retrouve dans l'Inde des années 80. Le livre débute à ce moment là.
Nous allons suivre le héros - il se fera appeler Lin - pendant sa cavale indienne, qui ne sera pas vraiment une cavale d'ailleurs puisque Lin va trouver une ville de coeur, Bombay, des amis chers, l'amour et un job dans le crime organisé.
Ca reste un roman d'aventures car il arrive énormément de choses à Lin, il s'installe dans le zhopadpatti (bidonville), il y monte une clinique gratuite, il rentre dans un gang local, travaille dans le milieu du cinéma, part faire la guerre aux Russes en Afghanistan. Et encore, ce n'est que les grandes lignes. D'ailleurs, il lui arrive tellement de choses que je me demande si certaines n'ont pas été ajoutées... notamment l'attque des chiens errants avec le jeune garçon qui m'a fait très forte impression.
Dans ce roman, il y a à la fois des événements très palpitants - les six mois que Lin passe dans le village de Prabaker, la vie dans le bidonville, le conflit en Afghanistan, les horribles mois que Lin passe en prison à Arthur Road, la vie grouillante, chaude, dans la moiteur de Bombay, les rencontres avec ses habitants - mais il y a aussi des chapitres d'une longueur insoutenable. Les descriptions des personnages, notamment ceux du conseil mafieux, qui sont très très détaillées,  et puis il y a les discussions philosophiques avec Khaderbhai, père de substition de Lin et chef du conseil mafieux, sur la vie et la mort, le bien et le mal, la naissance du monde, sur des pages et des pages.
C'est vraiment lourd et ça casse le rythme du roman, de la lecture. Je lisais mais je n'avançais pas, j'avais la désagréable impression de faire du sur-place. Mais j'ai persévéré et j'ai réussi à terminer Shantaram. Tout n'y est pas mauvais, c'est très bien écrit, c'est un roman d'amitiés et d'exil, on assiste à l'évolution de Lin, il reconnaît ses erreurs  - les anciennes comme les nouvelles - et les assume, il se rend compte qu'il fait des mauvais choix mais il les fait quand même, ça le rend humain et vrai. J'ai aimé les personnages, Prabaker, Abdullah, Lisa Carter, Johnny Cigar, Didier, paradoxalement, je n'ai pas trop aimé Karla que j'ai trouvé tête à claques. 
Mais j'ai mis bien trop de temps à le lire, les moments de plaisir étaient freinés par une lecture poussive et des passages philosophiques finalement ennyeux. Je n'ai pas ressenti un intense bouleversement en lisant Shantaram.

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Commentaires
Z
@ Myrtille : hé bien tu me donneras ton avis ! oui en plusieurs fois car pourtant je lis vite et bien mais là j'ai eu pas mal de difficulté...<br /> <br /> <br /> <br /> @ Audrey : ben à priori ce n'est pas non plus ce qui m'intéresse en premier lieu. C'est une cliente qui me l'a prêté. Mais voilà comme tu dis, c'est assez épuisant, beaucoup de passages philosophiques assez lourd et finalement beaucoup trop long...
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A
Pas du tout ma tasse de thé a priori donc je ne note pas le titre... j'imagine que c'est un bouquin très dense, très riche et sans doute, comme tu le dis, bien écrit mais... je sais pas, ça m'épuise avant d'avoir commencé ^^ C'est peut être dommage mais bon, tu n'as pas l'air très emballée non plus finalement, même si tu sembles reconnaître le travail de l'auteur malgré tout...
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M
malgré ton avis mitigé tu me donnes envie de le lire mais en pret biblio à renouveller ça ira car 870 pages waouh faut avoir le temps !!<br /> <br /> merci de ce partage !
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