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22h10. Message d'alerte sur mon téléphone : fusillade en cours à Paris. Naïvement, j'ai cru que c'était une fusillade de type réglement de compte comme il y en a parfois. Et puis j'ai allumé la télé, pour vérifier, pour confirmer.
Hébétée, j'ai regardé le bilan des victimes passer de 10 à 20 puis 30 puis 40... je n'y croyais pas. J'avais beau voir les sirènes, les éditions spéciales, entendre les gens témoigner de l'horreur. Jusqu'à 1 heure du matin, je suis restée figée devant la télé. Consternée. Ecoeurée. J'étais totalement exténuée mais incapable de dormir. En fermant les yeux, je savais que le bilan n'était que provisoire, que la prise d'otage était à peine terminée au Bataclan et qu'on avait parlé de carnage.
Ce matin, le bilan a passé le cap des trois chiffres. J'ai des pics de larmes. Comme un écrasement du coeur.
Je frissonne. Cette lacheté sans nom, ignoble. Des pensées pour les bloggueurs, les amis à Paris. De la tristesse mais aussi beaucoup de colère. Beaucoup, beaucoup. Il ne faut pas lâcher et comme je l'avais écrit en janvier, tenir et rester debout. Continuer à combattre ce terrorisme.
Vous faites chier, bande de connards !!

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