Thérapie EMDR - 1ère séance
Mercredi dernier j'ai donc eu ma première séance avec une nouvelle psychologue. Elle est très sympa, gentille, souriante et met tout de suite à l'aise, elle m'a prise au sérieux. Je lui ai raconté mon expérience désastreuse avec une psychiatre, elle a été réellement affligée. Nous avons un peu parlé, elle m'a posé des questions sur ma famille, mes parents. Elle a dit que mon problème ne devrait pas être insurmontable car j'avais bien identifié le traumatiste et que j'avais déjà pas mal travaillé dessus, et que donc ça devrait pas être trop long avant que cela se débloque...
Ensuite nous avons commencé l'EMDR à proprement parler : on suit des yeux les mouvements des doigts du thérapeute qui reproduisent les mouvements du sommeil paradoxal et permettent ainsi au cerveau de digérer la charge du souvenir traumatique comme le rêve qui traite et trie les informations de la journée. On suit donc les mouvements du thérapeute en pensant au traumatisme et il se peut que d'autres souvenirs veinnent se greffer ou rien du tout, cela dépend. Il faut aussi "se créer" un lieu sûr, imaginaire ou réel, dans lequel on se réfugie après avoir pensé à l'événement traumatique.
Cette première séance m'a fait du bien, même si je ne me sens pas encore "déchargée" de mes souvenirs traumatiques liés à la conduite. Je me suis sentie bien avec la thérapeute, en confiance. D'après elle, deux ou trois séances suffiraient... Je ne sais pas si ça sera vraiment le cas, mais je crois que si j'ai la possibilité, j'aimerais continuer à aller la voir, même une fois mon problème résolu...
Ma prochaine séance est mercredi et je dois noter mes rêves - comme d'habitude, ils sont nombreux, brouillons et incohérents ^^ - et noter mes dix meilleurs et mes dix pires souvenirs... et ce n'est pas aussi facile que ça ! C'est d'ailleurs plus difficile de trouver les dix meilleurs que les dix pires... Il faut faire le tri, remonter loin, se rappeller. Néanmoins, une ligne commence à se dessiner.
La suite, après la prochaine séance ! Croisons les doigts...