25 août 2017

Déstockage de PAL en duo, Juillet-Octobre 2017, les chroniques

Et oui encore un petit avis groupé pour vous parler des deux livres sélectionnés et lus pour mon déstockage de PAL en duo ! tout d'abord, je vous présente un polar danois puis un roman japonais de Murakami qui m'a, comme d'habitude, envoûtée... Profanation, une enquête du département V de Jussi Adler-Olsen Sur le bureau de Carl Morck arrive le dossier d'un double meurtre datant de 1987. Problème : l'affaire a été bouclée et un suspect dort en prison. Mais grâce à la pugnacité d'Assad, l'assistant syrien de Carl Morck, celui-ci... [Lire la suite]

25 janvier 2017

Irezumi d'Akimitsu Takagi

Dans le Japon de l'après-guerre, à Tokyo, une femme est retrouvée morte dans une salle de bains fermée de l'intérieur. Son corps a été découpé en morceaux et son buste, sur lequel était tatoué un magnifique irezumi représentant Orochimaru, a disparu. Le corps est découvert par un professeur collectionneur de peaux tatouées et l'amoureux, un peu naïf, Kenzô Matsushita. C'est le frère de ce dernier, Eiichirô, qui est chargé de l'enquête. Et bien vite, un autre corps est découvert...Un conseil, ne lisez pas la 4ème de couverture qui en... [Lire la suite]
05 août 2010

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil

Lire un Murakami, c'est prendre un ticket pour ailleurs, pour la beauté, le miracle des mots. Murakami est à élever au-dessus, Murakami c'est à lire et puis relire aussi, surtout. Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, c'est l'histoire de Hajime qui a connu l'amour suprême pour la première fois avec Shimamoto-san. Mais il était enfant et leurs parents ont déménagé, les éloignant l'un de l'autre. Hajime va avoir 40 ans, il a une femme, deux filles et deux clubs de jazz, une vie agréable. Et un soir de pluie – c'est toujours un... [Lire la suite]
21 décembre 2009

Les Amants du Spoutnik - Haruki Murakami

Je poursuis ma découverte de Murakami avec cette histoire d'amour, à la limite du fantastique, à la frontière d'un monde étrange.Tout en étant semblable, par sa forme, au Passage de la nuit, il entraîne le lecteur dans une nouvelle concision du décor. C'est ce qui m'avait le plus marqué à la première lecture.Ce style scénaristique, sans artifice, et qui recèle un immense pouvoir onirique. Une profondeur qui donne à chaque phrase une sensibilité particulière. C'est un Murakami qu'il faut lire le stylo à la main.Une précision... [Lire la suite]
18 décembre 2009

Orbite solitaire

C’est à ce moment-là que j’ai compris. Compris que nous étions de merveilleuses compagnes de voyage l’une pour l’autre, mais en fait à la façon de blocs de métal solitaires, qui suivent chacun leur trajectoire. Vu de loin ça paraît aussi beau qu’une étoile filante ; seulement, dans la réalité, nous ne sommes que des prisonniers, enfermés dans nos habitacles de métal respectifs, incapables d’aller où que ce soit. De temps en temps, les orbites de nos satellites se croisent, et nous parvenons enfin à nous rencontrer. Nos cœurs... [Lire la suite]
09 mai 2009

Combinaison gagnante...

"- A mon avis, quand tu trouveras quelqu'un de bien, t'auras nettement plus confiance en toi qu'aujourd'hui. Fais pas les choses à moitié, je te le dis. Dans la vie, tu vois, il y a des choses qu'on ne peut faire qu'à deux, et d'autres qu'on ne fait que seul. Ce qui est important, c'est de bien réussir la combinaison." Le passage de la nuit p.193, Haruki Murakami
25 février 2009

Le passage de la Nuit

C’est le premier livre de Murakami que je lis et je me demande si tous ses romans sont écrits avec le même style. Quelque chose d’assez scénarisé, très détaillé, presque décortiqué mais qui ne s’embarrasse jamais de tournures pesantes. Ce qui ne nuit en rien à la qualité du livre.Le temps d’une nuit donc, le lecteur est happé dans le monde tokyoïte où il croise toute une galerie de personnages dont les histoires sont des fils qui s’entremêlent sans fin.  Point central de ce récit : Eri et Mari, deux sœurs, aux relations... [Lire la suite]
22 février 2009

Minuit moins cinq

«  Je me suis toujours demandé pourquoi, ce jour-là, ta sœur n’était pas entrée dans l’eau. Il faisait chaud et on avait une super-piscine. » Mari fait une tête qui veut dire : « Tu ne comprends même pas ça ? »« Parce qu’elle avait peur pour son maquillage. C’est évident. En plus, tu crois vraiment qu’on peut nager avec un maillot pareil ?-    Aaah… d’accord ! Alors des sœurs peuvent être aussi différentes dans leur façon de vivre.-    Parce qu’on ne vit pas la même vie. »Le garçon réfléchit un peu à cette... [Lire la suite]