Melting-Pot (of emotions)

Week end chargé en émotions et sentiments, allez c'est parti pour une description détaillée ;)

- d'abord vendredi soir, un pote d'msn vient me parler et m'annonce que dans la nuit de jeudi à vendredi, il s'est fait brûler sa caisse. Nouvelle qui me laisse sur le cul, on lui a d'abord piqué ses jantes et sûrement tout ce qui était intéressant, et après les gars ont brûlés sa caisse. Franchement, y'a des fois où je comprends rien au monde et à la vie. Un gars peinard, pas d'ennemis, qui fait chier personne, qui bosse pendant 2 ans tout les week-end pour se payer sa caisse ; et voilà cash en moins d'une heure, tout n'est plus que cendres. Incompréhension. Révoltée.

- Samedi matin. Toute la famille se prépare pour aller passer le week-end à Marseille dans le reste de la famille. Mais avant, et ça pour moiJ, passage par Ikea. Mais avant on récupère la grand-mère. Voyage en voiture. Ah la la, les mamies, putain la mienne est chiante. C'est fou ce qu'une vieille peut raconter comme conneries à la minute ! 1h30 de voyage et je suis morte. Elle a pas arrêté de râler sur tout ! l'enfer, là je suis profondément agacée.

- Ikea, hum. J'adore ce magasin et tout ce qui s'y vend. A peine à l'intérieur, j'ai oublié l'heure désagréable passé et je me retrouve le sourire aux lèvres à déambuler au milieu des salons, des chambres, des salles de bain et cuisines. A jeter un œil à droite et à gauche, à penser au jour où j'aurais un appart vraiment à moi et surtout assez grand et à imaginer ce qui j'y mettrais dedans. J'ai laissé les parents et la sœur à l'arrière et moi je choppe tout ce qui m'intéresse, une lampe, des photos, une assiette, des boîtes de couleur, un tapis, etc…
Je suis aux anges.

- Vers midi, on retrouve toute la family au resto, il est là, il est beau, il me regarde et il sourit (amis j'y reviendrais plus tard). Deux fois plus aux anges. Ça fait plaisir de tous les revoir. La famille s'agrandit, c'est d'ailleurs pour ça qu'on est là. Bon repas, bonne ambiance. Contente.

- Direction Marseille et l'hôpital. Une cousine a accouché cette semaine, le petit bout a 4 jours, il est tout petit. Et dans cette chambre avec tout ce monde autour, j'ai pris conscience que la vie c'était sacrément beau et que même si on était rien dans l'univers, ça valait le coup d'y passer et d'y laisser, ne serais-ce qu'une petite trace. Je me suis rendue compte aussi que, contrairement à tout ce que j'avais toujours clamer haut et fort comme quoi je n'aurais pas d'enfant, et ben je serais ravie d'avoir un petit bout à moi, un jour, dans le futur. Donc là, j'étais carrément au septième ciel !

- Après dîner du soir et match de foot. Je ne dirais qu'un mot sur le match : dépitée

- Après toute ces réjouissances, il a bien fallu que quelque chose vienne entacher de sa noirceur ma belle journée. Et ce quelque chose s'est incarné sous la forme horrible et déplaisante de ma sœur. Mais ça, j'aurais du m'y attendre. Je ne ferais pas l'inventaire de tout ce que j'ai subi de la part de cette petite garce de 14 ans pleine de maquillage, de bijoux, de manières maniérées, de rictus, mais dieu merci sans string ! Le nombre impressionnant de réflexions au quel j'ai eu droit, de grimaces, et de fuck dans le dos. Ma tante, et beaucoup d'autres d'ailleurs, pensent qu'elle est jalouse et qu'elle veut prendre ma place. Non, malheureusement, je ne suis pas parano. D'une agression sans pareille, c'est d'ailleurs les raisons pour lesquelles, aujourd'hui, j'ai pris la grande et difficile décision de ne plus lui adresser la parole. Mais il n'empêche que aujourd'hui comme hier, je l'aurais volontiers frappé jusqu'à ce qu'elle puisse plus bouger. objectif de demain : fouiller sa chambre, trouver son journal intime, j'ai appris des trucs qui m'ont pas plus. HAINE

- Encore un petit point noir à ce week-end : mon père. C'est incroyable, il râle sur tout et il n'y a que lui qui fait bien les choses, tout le monde devrait prendre exemple sur lui. Le pire, c'est en voiture, il est convaincu qu'il est le seul à bien conduire. Et au fur et à mesure des années, ça soule et c'est dur à supporter. Long (très très long) soupir de lassitude.

- Pour finir, certainement les deux meilleures choses de mon week-end J tout d'abord, Lui. Sur ce blog ça sera lui, mon fantasme non avoué. Je voudrais bien en dire plus mais vu que le reste du post n'est pas complètement anonyme, on ne sait jamais. Avec Lui, je pratique une ambiguïté relationnelle que Lui et moi adorons. On se cherche, on se taquine, on joue sur cette ambiguïté sur le commun comme sur nos sentiments que l'on ne peut déclarer et pour cause, c'est le mari d'une autre ! En fait, je crois qu'on s'aime au-delà d'une relation normale, je ne me l'explique pas, j'en profite. Bref, je suis ravie, il est adorable. Very très happy J

- La deuxième très bonne chose vient de mon homme, cette fois le vrai et l'unique. Après avoir envoyée deux messages plutôt angoissé sur l'avenir de notre relation à distance, sur le pourquoi du comment, sur d'autres choses sur les quelles les filles sont naturellement inquiètes. Il m'a envoyé le message de la délivrance et de l'apaisement, pas de doute il sait y faire avec les femmes, moi je le crois parce que je l'aime. Parce que je suis vraiment contente de ce week-end comme ça faisait bien longtemps que ça m'était pas arrivée, je vous met le petit sms : "te fais pas de souci, tout ira bien. Je ne pense à personne d'autre, tu es la seule"
Il en faut pas plus pour me rendre joyeuse, sur ce à bientôt.