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22 mars 2013

Person of Interest – Saison 1

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Nous avons commencé le visionnage d’une nouvelle série et, soyons honnêtes, c’est principalement à cause de son casting : le créateur étant Jonathan Nolan, frère du bien nommé Christipher Nolan (la saga The Dark Knight, Inception, Insomnia ou encore Memento co-écrit avec Jonathan), côté production, on retrouve J. J. Abrams (vénéré pour Lost, les disparus puis pour Fringe et Super 8) et enfin côte acteur, Michael Emerson aka Benjamin Linus que les fans de Lost ne pourront avoir oublié… l’autre moitié du duo étant incarné par Jim Caviezel que l’on voit peu et que j’apprécie beaucoup (La ligne rouge, Fréquence interdite, il incarne Jésus dans La passion du Christ de Mel Gibson).

Voilà pour le casting de base, avouez que ça a plutôt de la gueule ;-) Côté histoire, nous n’en savions pas beaucoup avant de débuter la série mais comme je suis sympa, je vais vous faire un petit résumé :
John Reese, ancien supercommando présumé mort, est recruté par un mystérieux milliardaire et génie de l’informatique, Harold Finch. Il est le créateur d’une machine proprement géniale mais qui soulève pas mal de questions d éthique : LA machine utilise les images de TOUTES les caméras de surveillance et écoute TOUT le réseau téléphonique afin de prédire les crimes violents. A l’origine, elle est destinée à empêcher d’autres attentats comme celui du 11 Septembre mais c’est une machine et celle-ci ne distingue pas les attentats des assassinats ordinaires. Les numéros sortent et Finch ne supporte pas de rester sans rien faire. 
Il engage Reese afin que celui-ci enquête pour déterminer si le numéro désigne la victime ou le tueur et puisse empêcher le crime d’avoir lieu...

19845614.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxPitch audacieux qui pourrait laisser croire que l’on a basiquement à faire à une histoire de chevalier prompt à sauver toute l’Amérique. Mais pour l’instant, Person of Interest est bien plus intéressante que ça ! Je n’en suis qu’à la moitié (épisode 13, très exactement) de la saison 1 qui compte 23 épisodes.
Les épisodes, pour la plupart, ont des intrigues uniques mais en filigrane on découvre les vies obscures et bien cachées de Reese et Finch. Ces deux personnages, très mystérieux, utilisent des faux noms et les informations que le spectateur possède sur eux sont très maigres. On découvre en flash-back, certains moments de la vie des héros (Reese, Finch, Carter, l’inspectrice qui se retrouve mêlée à l’histoire). D’ailleurs, la fin de l’épisode 13 montre Reese en train d’espionner Finch, histoire d’en savoir plus sur lui, ce qui présage de bonnes choses pour la suite.
On compte au moins deux autres intrigues longue durée sur cette saison 1, celle avec Elias, un mafieux qui a déclenché une sanglante guerre entre russes et italiens ; et une pirate très douée du nom de Root qui cherche visiblement à atteindre Finch.
La structure des épisodes est assez classique comme un très bon épisode d’une bonne série policière. Les personnages enquêtent, cherchent à comprendre, à empêcher le crime sans savoir si la personne qu’ils surveillent va être la victime ou le bourreau, cet effet rajoute bien évidemment au suspense ambiant. On a également peur pour Reese, traqué par la police et par son ancien patron qui cherche à l’assassiner.
Et on a évidemment de l’action car Reese n’est pas le dernier quand il s’agit de se battre et les numéros mènent parfois à la mafia russe ou italienne, à des espions allemands évadés, à des gangs du Bronx, et eux ne se laissent pas faire !

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Les épisodes sont tous bien réalisés et ils mêlent très habilement, images de vidéo surveillance et images filmées. On voit le nom des rues, de l’emplacement des caméras, le numéro de l’avion qui décolle au loin, la cible encadrée par un carré de pointillés. J’aime beaucoup cette façon de mélanger les éléments, ça rythme l’épisode et ça montre à quel point les caméras voient tout et peuvent tout entendre. C’est une série qui n’aurait jamais pu voir le jour il y a 10 ans car elle utilise abondamment les nouvelles technologies, Internet, le piratage, les smartphones, tout l’électronique peut être piraté et peut servir à vous surveiller.  Ca a de quoi rendre un peu paranoïaque aussi. Comme je disais plus haut le problème de l’éthique n’est abordé qu’en toile de fond mais on se rend vite compte que les libertés individuelles sont bafouées, il n’y a plus ni intimité ni vie privée. Alors est-ce que tout cela suffit à justifier cette intrusion, est-ce que sauver une vie permet que l’on connaisse tout de la vie de quelqu’un, que celle-ci n’est plus de secrets pour vous ? et si ces informations tombaient entre de mauvaises mains ?

19869889.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxCôté casting, le duo Finch/Reese fonctionne très bien. Le charme de Caviezel  et celui dont Reese utilise sur ses cibles féminines rend la série très agréable à regarder ;-) (j’voudrais bien faire partie de la liste de numéros que le beau Jim aurait à sauver ^^)
J’apprécie également l’actrice Taraji P. Henson qui joue l’inspectrice Carter et on sent qu’elle va de plus en plus s’impliquer dans ces quêtes… Autre flic, Fusco joué par Kevin Chapman (Mitch dans Lost), son personnage apporte une dose d’humour à la série. Les épisodes sont ponctués d’acteurs de séries, David Zayas alias Angel Battista dans Dexter, et beaucoup viennent de Lost, vous pourrez ainsi retrouver Alan Dale (Charles Widmore), Brett Cullen (Goodwin), dans la saison 2, Mark Pellegrino (Jacob) ou encore Ken Leung (Miles). Clin d’œil à Fringe aussi puisque Michael Cerveris (L’observateur) a un rôle dans l’épisode 5.

Le défi pour cette série va être de rendre l’intrigue principale – Qui est vraiment Finch ? Que lui est-il arrivé ? Comment est morte la femme de Reese ? Qu’était-il vraiment pour le gouvernement ? – encore plus présente afin de maintenir le spectateur dans un certain état d’attente et de fébrilité. Les épisodes à intrigue unique sont biens, très bons, agréables à regarder mais ça ne suffira pas pour faire durer la série encore quelques saisons.
Côté audiences, d’ailleurs, la série se porte plutôt bien avec une moyenne de 13,3 millions de téléspectateurs aux USA pour la saison 1 et 14,6 pour la seconde saison dont la diffusion est bientôt achevée.
En France, sa diffusion sur TF1 a commencé début mars et a bien démarré puisque en tête sur les trois derniers mercredis (7,23 millions de téléspectateurs soit 28% de part d’audience). Voilà pour les chiffres, je vous laisse avec le générique qui montre bien les techniques d’utilisation de caméras de vidéosurveillance qui sont utilisés dans la série.

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Commentaires
D
Rebonsoir, j'avais adoré cette série qui nous montre que l'on est tous épiés. En Chine, c'est à grande échelle. C'est "Big Brother is watching you". Inquiétant tout cela. Bonne soirée.
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