Dualité
Conflit : subst. masc. Choc, heurt se produisant lorsque des éléments, des forces antagonistes entrent en contact et cherchent à s'évincer réciproquement.1. [Entre personnes, entre groupes] 2. [Entre peuples, entre États] d’après le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
Après un conflit, est-il bien malin de continuer dans la voie de la dispute ou faut-il revenir vers la voie de la sagesse ?
Je m’explique.
Après un désaccord, une dispute, une prise de bec, on a le choix entre deux attitudes : combattre ou passer l’éponge. Jusque là je n’avais jamais été très partisane du « passer l’éponge ». Mon caractère faisait qu’en général, après avoir reçu un tir de mitraillette, je répondais. Mais aujourd’hui, je me demande si ça vaut vraiment la peine.
Est-ce que ça vaut vraiment la peine de se lancer à corps perdu dans la quête d’une explication ? Ou de remettre sur le tapis le sujet qui fâche. Afin d’obtenir une justification, un éclaircissement sur le pourquoi du conflit, des excuses, de la clémence, le pardon pour la souffrance endurée. Chercher des mots pour mieux comprendre et parfois creuser un fossé plus profond.
Ne faudrait-il pas plutôt déposer les armes ?
Mon côté rancunier crie très fort « justice ! ». Mais mon cœur demande « pourquoi perdre ce temps si précieux ? » (oh côté dis comme ça, ça fait un peu niais !)
En y réfléchissant bien, ce n’est pas forcément bête comme idée ^^.
On peut se dire « on m’a fait du mal je ne peux pardonner », et dans certains cas ce sera vrai. Mais dans d’autres, on se forcera à faire la gueule, à être fâché.
Alors qu’au bout du compte, la vie passe si vite.
Et je ne veux pas passer la moitié de ma vie à faire la gueule et le dernier quart à regretter ça.
Je baisserais les armes plus tôt. Il n’est pas question de se laisser faire ou se laisser marcher sur les pieds. Il n’est pas question de soumission. Même si la première chose que j’ai pensé, c’est « je me soumets ».
C’est passer au-dessus pour aller voir plus loin, passer au-dessus pour profiter des gens qu’on aime, malgré ces conflits du quotidien.
Passer au-dessus, parce que malgré le conflit, la relation apporte plus de plaisir que la dispute a généré de tracas, et que le plaisir reste quand même le plus important.
Je sais, je me fais philosophe parfois ;-)