Ceci fait partie du reste de ma vie
Aujourd'hui, je n'ai rien fait. Pratiquement rien fait. J'ai regardé Roland Garros. J'ai regardé Tsonga battre magnifiquement Federer. J'ai éternué une bonne douzaine de fois et je n'ai pas cessé d'aller pisser. J'ai découvert que des gens que j'aime, étaient profondément intolérants. J'ai étendu une lessive. Je n'ai pas écrit un seul morceau du début d'un article. Ah si, je mens, j'ai écrit le titre du début d'un article ^^
J'ai quand même synchronisé et trié une partie de mes favoris. Je n'ai même pas regardé le documentaire sur Heath Ledger, Trop jeune pour mourir. J'ai regardé le ciel, enfin bleu. Je n'ai pas trop pensé à... Je n'ai pas pleuré. J'ai pleuré hier soir mais hier soir, ce n'était pas encore aujourd'hui, la date de fin, c'était encore hier, le jour où tout allait bien.
A peine lu quelques pages d'un roman. J'ai quand même préparé mon article récapitulatif des films & livres du mois dernier. Peu riche d'ailleurs. Occupé par d'autres choses, occupé par les jours ailleurs loin d'ici. J'ai frissonné et réfléchi. Avant, j'avais pleins de lecteurs et pleins de commentaires. J'ai bu du café, ce qui ne m'a pas empêché de m'endormir après manger. Je n'ai pas encore fait à manger pour ce soir. Je regarde les ombres s'étendre dans la lumière du soleil couchant, les voitures des gens qui rentrent chez eux ou celles de ceux qui sortent pour rejoindre une amante alanguie, déjà nue dans un lit. Il n'y a plus le bruit du marteau-piqueur qui gâchait un peu le paysage. Il n'y a plus rien qui gêne. Un souffle de vent dans l'air. Mes voisins ferment déjà tous leurs volets, à double tour, hermétiquement, pour ne plus laisser passer aucune lumière. Je ne comprendrais jamais, tout ce qu'il y a autour est finalement, si beau.
Papi, tu me manques, vraiment.