Aujourd’hui j’avais rendez-vous avec une coach et conseillère en accompagnement professionnel pour faire un peu le point sur ma situation… J'avais déjà évoqué ma situation dans un article cet automne.
J’y allais déjà un peu le moral dans les chaussettes car ça fait 3 jours que je déprime à cause de ça. Nous sommes allés consulter un coursier en immobilier qui a fait la moyenne de mes revenus et je suis à 500€/mois. Le voir écrit fait mal. Bien sûr je ne gagne pas vraiment 500€/mois, je suis plutôt au-dessus mais j’ai des mois à 2500 et d’autres à 250… je pleure sur mon sort comme une pauvresse. Je pleure sur le fait que je ne me sens pas capable de trouver un poste en cdi, j’ai l’impression qu’il n’y a rien et que personne ne veut/voudra de moi. Mes désastreuses expériences d’il y a dix ans ne me donnent pas vraiment confiance en moi.
Le rdv tombait à pic. Bien évidemment j’ai encore pleuré. La conseillère a juste halluciné devant mon niveau de précarité. Je n’ai pas d’allocation chômage, ni congés maladie ou maternité, je ne cumule pas pour le CPF, je cotise à peine pour la retraite, je n’ai pas de congés payés, je ne peux pas louer ou acheter un bien immobilier. En un mot, je suis dans la merde. (Ça fait longtemps que je le sais mais la flemme, la peur, le manque de volonté et aussi le fait que j’aime ce que je fais m’ont empêché de me pencher sur ce problème plus tôt). Je me sens terriblement vieille et je suis convaincue que je ne vais pas m’en sortir (oui c’est stupide, je sais).
La conseillère m’a dit que j’étais bloquée, qu’utiliser le mot « problème » faisait que cela s’ancrait en moi, de façon inconsciente, que j'étais trop dans le questionnement.. Je ne sais pas me vendre. Je manque de confiance en moi. Elle a eu pitié de moi et m’a proposé un tarif spécial… - ce sont des prestations qui coûtent plutôt cher (1800 € pour un bilan de compétences…) – avec un accompagnement personnalisé. On a mis en place un parcours en sept points avec pas mal de travail à la maison (vu qu’elle ne me fait pas beaucoup payer), ça ne me dérange pas. Cependant ce travail est sans aucune garantie de réussite…
Honnêtement, je ne pense pas que ça puisse faire de mal de faire ce travail, même si cela ne me garantit rien. Elle doit m’envoyer une proposition, je pense que je vais l’accepter car je vois un peu ça comme mon dernier espoir de modifier cette situation ; de toutes manières, je n’ai rien à perdre.

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