Combat de coqs
La vie est devenue impossible chez mes parents. Oh pour une fois ce n'est pas à cause de moi, plus à cause de moi, je ne suis plus l'objet des discordes et de la haine. Ouf. Mais n'empêche qu'il est dur d'y être au calme...
Les parents tous les deux inactifs et quasiment tout le temps à la maison entre télé, guitare, journal, pc et divers travaux. Ma chambre est investi, mon espace n'est plus mien.
Délires paranoaïques d'une ado de 16 ans qui claque portes et fenêtres quand son père lui dit qu'elle devrait manger un fruit au lieu d'un viennois. Insultes du père envers cette enfant qui lui échappe, qui lui est chère.
Toujours entre l'ennui des uns et les cris des autres.
A la longue, c'est pénible, parce que finalement on subit encore plus que quand on est concerné.
Parce qu'en plus, ce genre d'événements n'est pas exceptionnel, ils sont devenus réguliers, quotidiens...
Pour la semaine de vacances qui arrive (bientôt, enfin), je compte pas y rester parce que sinon mon travail avancera pas d'un pouce. Alors encore une fois ça sera l'exil... et c'est dommage. Encore plus car ils ne comprennent pas et s'imaginent que je ne les aime plus.
Ptain de famille...