Lecture commune : Le journal d'Anne Frank, la chronique
Anne Frank est adolescente quand la guerre éclate. En 1942, sa famille et elle doivent se cacher pour échapper à la répression nazie. Ils se réfugient à l'Annexe, une cachette dissimulée dans l'entreprise Opteka, du père d'Anne Frank, à Amsterdam. Durant deux ans, Anne Frank va coucher ses pensées dans un carnet. Son père le publiera en 1947.
Tout le monde connaît l'histoire d'Anne Frank, j'avais travaillé sur des extraits du journal à l'école mais je n'avais jamais lu ce récit autobiographique en entier. La période de la seconde guerre mondiale m'intéresse beaucoup mais le côté journal intime est plutôt du genre à me faire fuir, c'est pourquoi je n'avais encore jamais lu cette histoire. C'est à l'occasion d'un lecture commune avec Audrey que j'ai enfin découvert ce classique. Classique qui fait également partie de la liste des cinquante livre du siècle.
Ce qui m'a frappé lors de cette lecture, c'est la maturité d'Anne face à la situation, la guerre bien sûr aussi face sa famille, elle a des réflexions qui ne sont pas du tout celles auxquelles on pourrait s'attendre, d'abord à cause du contexte mais surtout à cause de l'époque. Sans aucune gêne, elle parle de ses règles, de sexualité, n'hésite pas à être très critique envers sa mère, qu'elle trouve plutôt "faible", elle ne souhaite pas être une simple femme au foyer soumise à son mari.
Les conditions à l'Annexe sont importantes mais elles ne constituent pas le coeur du récit d'Anne, elle parle beaucoup de ses lectures, des choix qu'elle souhaite faire plus tard, après la guerre. J'ai également été surprise par toutes les réflexions que subit Anne de la part des membres de l'Annexe, lui faisant souvent des reproches...
Même si j'ai apprécié cette lecture, je ne peux pas dire que ça a été un coup de coeur, mais je suis contente de l'avoir lu et de connaître enfin l'histoire d'Anne Frank dans son intégralité. Évidemment, c'est un récit plutôt triste, même s'il n'y a pas d'événements tragiques au cours de leur isolement. C'est plutôt le fait de savoir qu'Anne n'a pas survécu à la guerre qui rend le récit triste, car elle parle beaucoup de son futur, de ses projets et de ses souhaits....
La chronique d'Audrey : Anne Frank