Joyland de Stephen King
Devin Jones, 21 étudiant, et en plein rupture amoureuse, débarque à Joyland pour y bosser tout l'été. Joyland, c'est un petit parc d'attraction familial situé sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec toute une bande d'étudiants et notamment Tom et Erin qui deviendront ses meilleurs amis. Il va aussi rencontrer un petit garçon atteint d'une maladie grave et sa mère qui vont changer sa vie à jamais. Sur Joyland plane le mystère du meurtre du train fantôme, un crime non élucidé d'une jeune femme égorgée, Linda Gray, quelques années plus tôt. Jonesy va s'intéresser à cette histoire au point d'enquêter et de craindre la possibilité d'un nouveau meurtre.
J'ai adoré Joyland de Stephen King, plongée dans le milieu des forains et cette ambiance si caractéristique. Dans Joyland, l'aspect fantastique est léger et le côté horreur est totalement absent du bouquin, c'est donc un bon Stephen King pour commencer, surtout si on a peur d'avoir peur ^^
On va suivre Jonesy, totalement désespéré d'avoir perdu sa petite amie qu'il croyait être l'amour de sa vie, c'est donc un personnage à fleur de peau et sensible qui sera notre héros. Un jeune homme qu'il est très agréable de suivre au gré de son passage à Joyland et qui, une fois vieux, reviendra sur cette période de sa vie.
Joyland est un roman d'ambiance, celle des années 70, celle des fêtes foraines, si particulière et si propice à toutes sortes d'histoires, celle des trains fantômes et des crimes inquiétants. J'ai largement préféré Joyland à Salem, que j'ai lu l'un après l'autre, j'ai vraiment adoré cette intrigue policière et suivre Jonesy durant toute une partie de sa vie, faite de rencontres capitales. Joyland est marqué par un peu de fantastique mais aussi des sentiments très forts, notamment après la rencontre avec Mike et Annie Ross qui va bouleverser Devin pour toujours.
En résumé, un King soft qui pourra en décevoir certains mais qui, personnellement, m'a totalement charmé pour ses personnages si touchants et ce voyage dans le monde des forains. J'ai moins pleuré qu'avec La ligne verte mais un peu quand même ;-)