Comment Facebook a failli me perdre

Ceux qui me connaissent un peu savent à quel point je ne suis pas fan des réseaux sociaux. Certes, j'ai une page FB, créée pour mettre à jour celle du Pulp Club, sous mon identité blogesque et qui me sert de lien avec mes amis qui sont au courant de ma double identité (pour un peu, je me prendrais pour Jason Bourne ^^). On y organise des soirées, on s'appelle pas on met à jour son statut, je veux bien reconnaître que c'est très intéressant, pratique pour certaines choses notamment l'organisation d'un événement avec un grand nombre de participants. Ça centralise les infos, ça évite les centaines de textos, on s'échange les photos des dits-événements. Depuis mon dernier article sur le sujet, il y a deux ans, mon opinion n'a pas beaucoup évolué. Je ne créerais pas de profil FB officiel.
Mais je me suis rendue compte que comme je le soulignais dans mon précédent article, Facebook représente bien la facilité. Sur mon profil, je poste un peu de mon moral mais beaucoup de choses qui m'interpellent. Je partage des articles qui me choquent ou qui me réjouissent. Je poste des phrases que j'ai entendu et qui m'ont fait bondir. Seulement, avant, j'aurais écrit un article sur mon blog pour parler de ça. J'aurais pris plus de temps, bien choisi mes mots, écrit beaucoup plus que 2/3 lignes, mis en forme l'article. Je me serais documenté, renseigné, j'aurais mis des liens, des photos. Là, je me simplifie. Je ne prends plus la peine de m'attarder sur la chose, je l'ai envoyé sur FB, c'est terminé, je passe à autre chose. C'est naze.
Et franchement, je n'aime pas ça. Le nombre d'articles sur mon blog diminue. Chaque mois, je poste un peu moins. Je ne pense pas à arrêter mon blog mais si je continue sur cette lancée, je n'écrirais bientôt plus ici ; tout ça pour alimenter un profil FB qui n'est presque jamais commenté (en plus !). En juin/juillet, je n'avais pas vraiment la tête à ça mais aujourd'hui, j'ai de nouveau tous mes esprits pourtant je continue. Je m'entête, par faiblesse, par flemme. 
Si j'avais été plus motivée, j'aurais fait un article sur les viols en séries commis dans une cité sur deux jeunes filles pendant plusieurs semaines d'affilée. J'aurais fait un article sur des réflexions de ma sœur qui veut se prouver qu'elle est adulte. J'aurais fait un article sur mon patron qui m'écrit pour dire que je ne bosse pas assez (alors que si je ne bosse pas, je ne gagne rien puisque je suis commissionnée). J'aurais fait un article sur des post-it vendus 123,79€.
J'aurais, j'aurais, j'aurais... le prochaine fois, je Ferai.

Comments

[dorsi77]

moi je mets très peu de truc sur facebook et je ne mets même pas de lien pour mon blog !!! internet est chronophage !!!! on s'aperçoit vite que le temps d'aller sur un ou deux forums, le temps de relever ces mails, le temps d'aller sur facebook est bien 1h s'est écoulé !!!!

[Audrey]

(cela dit, j'ai beaucoup d'amitié pour les 8 amis en question donc je me vois pas les virer pour autant)

[Audrey]

Alors Facebook permet peut être de faire la différence entre ses vrais amis et ses simples connaissances un peu trop paresseuses :)

Les vrais amis prendront forcément le téléphone à un moment ou à un autre! Enfin je dis ça, la plupart de mes amis proches ne sont pas très actifs sur facebook et y passent pas régulièrement donc c'est plus rapide de passer par le téléphone pour nous... sinon je me retrouve à envoyer des sms pour dire que je leur ai envoyé un mail sur facebook... ça vire au ridicule!



Moi j'ai 36 amis, je pense qu'en faisant le tri, je pourrai en enlever 8 qui ne sont pas "utiles" mais les autres, j'ai la prétention de dire que ce sont des gens que je vois régulièrement.

[Zofia]

@ Audrey : Oui tout à fait, et c'est bien la réflexion que je me suis faite. Ce n'est que par facilité que je me contente de publier sur FB, il ne tient qu'à moi de publier aussi sur le blog. Par contre, les amis, ça se rapproche plus d'une généralité je pense. Beaucoup ne se donneront pas la peine d'aller voir plus loin que la page FB.



@ Myrtille : je pense qu'il y a des pour et des contre sur chaque chose, ça peut être très utile parfois. Et tu as raison, je pourrais très bien le faire sur mon blog, je vais m'y mettre :-)



@ Lord Arsenik : Effectivement c'est tout à fait leur droit mais il n'y a pas de garde-fou, ce qui à mon avis permet toutes les dérives du coup. J'ai une trentaine d'amis, environ la moitié vienne du blog et l'autre de ma "vraie vie" et j'y cours pas après du tout.

[Lord Arsenik]

Je suis loin d'être un fan de FB, mais bon si certains se plaisent sur ce truc c'est leur droit... Pour ma part je me contente de partager un article ou une quote de temps en temps, sinon c'est essentiellement une plateforme pour me permettre d'accéder au jeu Marvel Avengers Alliance.

Quant à la course aux amis je trouve ça d'un ridicule sans limite, perso je ne sais pas combien j'ai de prétendus amis sur FB (entre 80 et 100 de mémoire) mais je suis absolument certain de n'en connaître réellement qu'une dizaine.

[myrtille]

mais tout ceci tu peux le faire sur ton blog ?

ce que je fais sur le mien et pour le proces justement des violeurs en série ...............

quant à FB bah moi je suis contre et tout ce que je lis et les debordements ....jusqu'au point que la CNIL s'en mele !!!!!.............me demontre que je fais très bien de ne pas etre sur ce 'reseau social' ...........ou on a 1000000000 amis lol ..

et cela ne me manque absolument pas ;)

[Audrey]

Après, si je puis me permettre, le phénomène que tu remarques à cause de ta présence sur facebook n'est dû qu'à toi et non pas au réseau social. Tu peux très bien partager un lien et écrire un article sur le même sujet. L'un n'empêche absolument pas l'autre. Tout comme avoir ses amis sur facebook n'empêche absolument pas de leur téléphoner ^^

Je comprends qu'on puisse penser qu'un réseau social entraine la fainéantise de ses membres mais faut pas oublier qu'on est encore libres de faire ce que l'on veut pour lutter contre ça, sans forcément "cracher" sur le réseau social en question (même si j'ai bien compris que tu lui trouves quand même des qualités).