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10 février 2010

Océans

L’histoire : Qu’est-ce que l’Océan ? pourrait être le point de départ de cette « histoire », de cette non-fiction ancrée dans notre réalité.

Oc_ans_Aff

Toutes les surfaces d’eau salée y passent, des tous les coins et recoins du globe, des mers australes, aux pôles Nord et Sud, des petites mers aux océans déchaînés, de la surface aux profondeurs les plus extrêmes où l’eau résonne si amplement aux oreilles, du ciel qui survole cette immensité liquide au sable qui enfouit les plus petits crustacés, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud nous offrent un panorama sous-marin sensationnel.
Avec quatre ans de tournage et je n’imagine pas le nombre d’heures de rush filmées (!) et la torture du montage, on se rend vraiment compte d’une diversité et d’une vie sous-marine très riche.
Il y a des scènes tout simplement époustouflantes, les descentes en piqué des mouettes perforant un banc de poissons telles des balles de pistolets, plongeant dans l’eau le corps groupé le bec en avant comme une épée ; le combat entre une écrevisse (je ne suis pas certaine que le nom soit le bon) et une sorte de crabe. 
Je n’avais jamais imaginé à quel point une baleine pouvait être énorme. Je savais qu’une baleine pouvait mesurer entre 20 et 30 mètres, ma conscience connaissait ces données. Mais de voir là, sur un écran géant, un bleu intense et au milieu une baleine gigantesque m’a fait prendre réellement conscience de la taille de ces mammifères.
Voir les crustacés au plus près, comme je n’en avais jamais vu filmés, détaillant leur environnement et leurs règles de vies. Voir ces araignées de mer se diriger par centaines de milliers vers le point, sentir la caméra s’élever et s’apercevoir qu’à perte de vue tout est recouvert de ces crustacés.
Et puis l’image difficile d’une baleine se faisant harponner, ou celle encore plus cruelle d’un petit requin que l’on rejette à l’eau vivant après lui avoir coupé son aileron et la queue. Observer sa douce descende vers les fonds les plus profonds, posé sur le sol, immobile dans une agonie sourde qui durera des heures.
Ou cet océan emplit de plastique flottant, au loin une raffinerie qui rejette ses déchets dans l’eau et des poissons malades qui évoluent au milieu.

 

Il y avait tellement d’images, tellement de belles choses que j’en avais les larmes aux yeux. Tout ce potentiel et toute cette Oc_ansimmensité encore inconnue font prendre conscience que ces zones sont des privilèges à préserver, que tout notre espoir et tout notre avenir se trouvent sous l’eau. Si les espèces se perdent, si les poissons disparaissent, personne ne donne cher de notre peau.
Le propos n’est jamais moralisateur, simplement tourné vers l’avenir.
On évite le commentaire scolaire mais j’aurais parfois vivement souhaité connaitre le nom de telle ou telle espèce et des explications sur des comportements parfois si étranges, je pense qu’on y aura droit dans une version du dvd.
C’est en tout cas, quelque chose que je ne regrette pas d’avoir vu au cinéma, tant l’écran géant sublime ces images déjà si parfaites.

source : Allocine.fr © Pathé Distribution

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Commentaires
Z
J'ai trouvé que le peu de commentaires en voix off ne l'était pas tant que ça mais peut-être qu'après une nouvelle écoute.<br /> En tout cas les cas, les remerciements de Total & Cie au début du film m'ont aussi fait rire jaune !
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L
Ah tiens c'est marrant, nous y sommes allés à 6 et tous nous avons trouvé ce film magnifique mais très moralisateur...<br /> Et aussi très foutage de gueule car financé avec l'aide des plus gros pollueurs, les géants du pétrole.
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